Larmes en perles au bord des yeux. Ces
souvenirs qui montent et remontent. Ces mots qui évoquent des
images, des bribes de conversations, des sensations.
On peut s’écrouler. On peut
remonter. Se reconstruire. On apprend de ces failles là. On peut se
désintégrer de douleur, d’incompréhension. On se désagrège et
puis on remonte, maille à maille, point à point, une autre vie.
Meilleure parce que différente.
On peut s’épuiser au travail. C’est
possible. Ca arrive. Et on ne peut pas dire que ce n’est pas vrai.
Et on ne peut pas dire que c’est de la responsabilité partagée
d’une relation qui foirerait entre deux adultes consentants à
travailler ensemble et qui auraient signés un contrat les mettant en
position égale. L’égalité est construite. Elle n’est pas
naturelle.
On ne peut pas le dire. On ne peut.
Pas.
Ou alors on renie la douleur de ceux
qui sont passés par ce chemin là. De ceux qui sont revenus
doucement de ces abysses. De ceux qui en arpentent encore les sentes
escarpées, et leurs perles au bord des yeux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire