mardi 4 avril 2006

Réminiscence

Larmes en perles au bord des yeux. Ces souvenirs qui montent et remontent. Ces mots qui évoquent des images, des bribes de conversations, des sensations.
On peut s’écrouler. On peut remonter. Se reconstruire. On apprend de ces failles là. On peut se désintégrer de douleur, d’incompréhension. On se désagrège et puis on remonte, maille à maille, point à point, une autre vie. Meilleure parce que différente.

On peut s’épuiser au travail. C’est possible. Ca arrive. Et on ne peut pas dire que ce n’est pas vrai. Et on ne peut pas dire que c’est de la responsabilité partagée d’une relation qui foirerait entre deux adultes consentants à travailler ensemble et qui auraient signés un contrat les mettant en position égale. L’égalité est construite. Elle n’est pas naturelle.

On ne peut pas le dire. On ne peut. Pas.
Ou alors on renie la douleur de ceux qui sont passés par ce chemin là. De ceux qui sont revenus doucement de ces abysses. De ceux qui en arpentent encore les sentes escarpées, et leurs perles au bord des yeux.

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