samedi 1 décembre 2007

En recherche

un mot. Une trace. Ici venir battre doucement en mon rythme intérieur. Porter en moi toutes ces histoires, ces corps à corps, ces confrontations tendres et fortes. Essayer, par touches de les approcher, mais toujours les sentir se dérober.

Décrire le moment, le geste, la vibration de l'air, la tessiture de la lumière. Capter les accords et les brisures. Dépasser la pudeur en collant au souvenir vif et chaud de l'instant.

Je reviendrai, je prendrai ce temps là, je chercherai ces mots là, pour les extirper et exposer à la lumière ces moments soyeux.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

(les mots sont impuissants à traduire certaines émotions...mais dans une autre langue ils les diraient avant même de les traduire, et dans cette autre langue, certaines autres émotions ne pourront pas être traduites, ni même dites, alors c'est encore vers une autre langue qu'on irait. Mais c'est juste que les émotions forment un langage à elles seules. Puis les mots s'inventent quand on a tort d'aller ailleurs les chercher. Puis les mots mentent aussi. Et les émotions surtout glissent comme des anguilles dans une main huilée.)

Anonyme a dit…

Oh ! je suis surprise de vous voir ici, des fils fragiles d'un lieu à l'autre.
Et j'ai tellement vivre à l'étranger, vivre dans une autre langue pour cet autre moi qui s'exprimait, se développait.
Et oui, les émotions sont ces anguilles vives et mes mains et ma bouche bien trop huilées.