mardi 19 février 2008

Bas

rester une journée entière l'ordinateur sur les genoux, la tasse de café, puis de thé sur la table basse. Rester une journée entière à attendre que quelque chose se débloque, que les mots viennent se mettre en rang, que l'énergie circule, que cette merde ne fasse plus obstruction, que la vie soit.

En rêve, quelque part dans un cabinet médical tel que celui de l'otorhino de mon enfance, je l'ai laissé tuer. Avec des flèches, longues. Pour une broutille, un oukase quelconque, que je ne sais plus et n'ai probablement pas su en rêve non plus. Mais le respect de la règle est plus fort. Chercher une sémantique qui réconcilie les faits et le dogme. Ne pas y réussir alors le laisser tuer.
Et se réveiller en sanglots. Remplie du chagrin de ne pas avoir su dépasser la règle et de l'avoir laisser tuer sans réaliser qu'il était le seul à pouvoir m'aider.

Il est toujours là et c'est lui qui m'aidera à faire plier en moi cette chose que je ne sais, qui se joue de moi.

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