Image
ici, texte là, impression fugace, larmes qui montent.
Mon
corps, ma peau, comme une page blanche, indéfiniment à imprimer.
L'encre du monde, de ses heurts et bonheurs vient impressionner ce
que je suis.
De
contractions en vomissements, de larmes en éclats de rire, sentir en
soi les guerres et la violence, la brutalité du monde. Et sa douceur
aussi. Voir mon visage dans le miroir se convulser, sentir mes
entrailles se rétracter. Accuser ces coups de poing dans le ventre.
Feuille vierge froissée. Pleurer et pleurer encore.
Aimer
cette sensibilité, la détester. N'en plus pouvoir de ne savoir être
qu'émue. Parce que trop de larmes m'épuisent, que seule face à
elles je ne sais plus les magnifier. Elles me plombent. Chute.
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